DANSE

Le saviez-vous?

La danse écossaise

Au fil des ans, alors que l’intérêt pour la danse écossaise compétitive s’est accru, l’enseignement pour cette danse a fait autorité et la technique de danse a été mieux définie.

Aujourd’hui, les danseurs compétitifs sont jugés sur la technique prescrite par le Scottish Official Board of Highland Dancing. Les danseurs reçoivent des « points » pour leur apparence, leurs pointes, la position de leurs mains et de leurs pieds, et l’exécution de pas complexes. Par exemple, lorsqu’un danseur lève sa jambe et qu’elle est pliée au niveau du genou, au lieu de lever le genou vers l’avant ou le pied vers l’arrière, il doit lever le genou latéralement et le garder bien enfoncé en arrière. Dans cette position, le tablier du kilt reste toujours plat et plus ou moins dans la position initiale.

La danse écossaise est un sport compétitif ouvert aux garçons et aux filles de tous âges. Les danseurs passent par tous les niveaux de compétence, de primaire à supérieur, ce dernier étant le niveau le plus élevé de danse écossaise.

La Highland Fling

La Highland Fling est à l’origine une danse vigoureuse de triomphe après une victoire au combat. On dit qu’elle est inspirée par les cabrioles du cerf; les bras levés des danseurs représentant les bois de l’animal. Dansée avec vigueur et exaltation, elle est aujourd’hui très stylisée et requiert la plus grande habileté technique et la plus grande précision de synchronisation.

À l’origine, la Highland Fling était censée être exécutée sur le bouclier du membre du clan, mais aujourd’hui, elle est devenue la danse solo classique des compétitions de danse modernes.

La danse de l’épée

Comme la Highland Fling, la danse de l’épée, ou Ghillie Chalium, a pour thème de base la guerre. Aujourd’hui, elle est à la fois pittoresque et populaire lors des jeux écossais; la légende veut que le soldat qui touche ou déplace son épée présage le malheur dans le combat à venir.

Il existe de nombreuses autres théories concernant l’origine de la danse de l’épée, et l’une des plus attrayantes est celle qui raconte que le grand Malcolm Canmore, après avoir vaincu l’un des chefs de MacBeth à la bataille de Dunsinane en 1054, a saisi l’épée de son adversaire et l’a placée sur la sienne pour former une croix sur laquelle il a dansé triomphalement au son de la musique éclatante des cornemuses.

Seann Triubhas

La Seann Triubhas est associée à la période allant de 1746 à 1782, lorsque, à la suite de la rébellion de 1745, les Écossais se sont vu interdire de porter l’ancien costume des Hautes Terres et ont dû porter le pantalon méprisé. Seann Trubhas (prononcé Shawn Truews) signifie simplement « sans pantalon ».

La première partie de la danse, qui consiste en des mouvements gracieux et fluides, est censée se moquer des restrictions imposées par le pantalon étranger, tandis que la seconde partie montre la liberté d’action possible lorsqu’on porte le kilt.

Reels

Contrairement aux trois danses précédentes qui sont toutes des danses en solo, les danses classées comme reels ont toujours été des danses de groupe à des fins récréatives plutôt que militaires. La légende veut que le reel soit né à l’extérieur d’une église fermée, où il était dansé par des paroissiens frileux pour se réchauffer en attendant un membre du clergé qui était en retard.

 

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